L'église consacrée en 1710, est dédiée à l'Assomption de la Vierge et à saint Etienne Harding, fondateur de la communauté de Tart. Celle-ci s'établit sur ce site à partir de 1624 et édifie le cloître, première pierre du monastère des Bernardines, à partir de 1679.
Des richesses architecturales
L'église, abritant actuellement le musée, est remarquable par l'originalité de l'architecture. Le visiteur est accueilli par une façade, imposante de rigueur et de classicisme. Elle est dotée d'un portail de style dorique romain. Quatre pilastres couronnés de chapiteaux à feuilles d'acanthe flanquent l'édifice qui s'ouvre par un portail encadré de colonnes doriques, supportant un fronton triangulaire, dans lequel plane la colombe du Saint Esprit. A l'intérieur s'élève un vaste vaisseau circulaire dont les pilastres d'ordre composite supportent un tambour que coiffe une coupole. Initialement recouverte de de tuiles vernissées, elle est depuis 1848 recouverte de plaques de cuivre. Un bâtiment comprenant la sacristie et la chambre du prédicateur est adossé à la façade arrière.
La rotonde
Cet espace s'ouvre sur des chapelles, un vestibule et sur le choeur des religieuses, longue salle couverte de voûtes d'arêtes, fermée par une grille. A l'emplacement du maître-autel, on installe au début du 19e siècle le majestueux autel de Jean Dubois (1625-1694) provenant du Couvent de la Visitation, fondé par la dijonnaise Jeanne Frémyot en 1622 et détruit à la Révolution.